Cette année, c’est au tour du réalisateur Olivier Casas de se prêter au jeu des questions/réponses avec nos Étoiles qui ont pu découvrir « Frères », son dernier film avec Yvan Attal et Mathieu Kassovitz.
Une belle rencontre pendant laquelle le cinéaste a expliqué toutes les étapes de fabrication d’un film, de l’écriture à la projection en livrant quelques secrets et anecdotes.
Merci pour ce joli moment face à la mer !
Merci à notre soutien L’ARP, représenté par Caroline Santiard, Chargée des actions culturelles, qui a permis cette belle rencontre.
Olivier Casas a débuté en 1999 comme cadreur pour la télévision, puis directeur de la photographie avant de se lancer dans la réalisation avec son premier court métrage en 2003.
Diplômé l’année suivante de l’École nationale supérieure Louis-Lumière en tant réalisateur, il a réalisé « Baby Phone », un premier long métrage, en sélection au Festival international du film de comédie de l’Alpe d’Huez.
Opus n°2 : Frères
Dans ce second long métrage basé sur une histoire vraie d’après-guerre, le réalisateur Olivier Casas raconte l’isolement de deux frères pendant sept années dans la forêt. Il y explore la question de l’enfant sauvage et dépeint le parcours de ces enfants liés par un amour fraternel indéfectible.
L’histoire se raconte par un va-et-vient entre leur enfance et leur vie actuelle:
Michel, un architecte, quitte son travail et sa famille et part à la recherche de son frère Patrice, disparu au Canada.
Retour en 1948 : Michel et Patrice, âgés de 5 et 7 ans, deux frères abandonnés par leur mère, s’enfuient de leur famille d’accueil après un accident. Ils se réfugient dans la forêt et survivent grâce à la cueillette, la chasse et la construction d’abris.
Leur relation sera cruciale pour leur survie. Et même rude, leur vie dans la nature sera ponctuée de moments heureux.
Mais lors d’un hiver rigoureux, Patrice part chercher des médicaments pour Michel, et disparaît pendant plusieurs jours.
Filmées entre dureté et beauté, les scènes évoquent un paradis perdu jamais retrouvé, et insiste sur cette relation fusionnelle qui apparaît d’abord comme une force de vie puis comme un fardeau, le passé impactant le présent au point que Patrice dira à son cadet : « Pour que tu vives, il faut que je m’en aille »